En 2018, vous avez déclaré : « Je suis devenue socialiste en lisant Jaurès et je ne vois pas pour l'instant de contradiction entre l'action que je mène au gouvernement et mes lectures de jeunesse. » Aujourd'hui, Jaurès ou Attal ? Jean Jaurès, c'est celui qui écrivait que l'école doit permettre aux enfants de « comprendre la solidarité comme l'ardente coopération de volontés libres et d'intelligences autonomes s'harmonisant les unes aux autres par la vertu de leur propre rythme ». Gabriel Attal, c'est celui qui déclarait à votre place que l'hétérogénéité « tire tout le monde vers le bas », qu'elle « condamne certains à stagner et empêche ...
Cet amendement de suppression témoigne de notre constance et de notre cohérence dans notre opposition au projet de fusion des sociétés de l'audiovisuel public. Une fois n'est pas coutume, madame la ministre, vous faites également preuve de constance et de cohérence, mais dans votre détestation du service public – caractéristique des droites et des macronistes – et, plus particulièrement depuis Nicolas Sarkozy, dans votre détestation du service public de l'audiovisuel. En fusionnant les entités qui le composent, vous allez casser la pluralité, l'indépendance et la puissance de ce patrimoine commun des Français. Nous préférerions consacrer du temps ...
Constance et cohérence toujours, en tout cas de notre côté ! La gouvernance proposée par le présent article – une structure centralisée autour d'un seul président-directeur général – n'offre pas suffisamment de garanties d'indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif. Ce retour à l'ORTF risque de porter atteinte à la crédibilité du travail d'information des journalistes de l'audiovisuel public. Pour garantir leur indépendance, nous proposons de supprimer cet article.
C'est précisément parce que cet article est indispensable à votre projet que nous voulons le supprimer. Vos silences, madame la ministre sont assourdissants. Vous qui, en préambule, avez déclaré, la main sur le cœur, que le service public audiovisuel était un patrimoine important pour les Français, vous vous contentez, lorsque nous faisons part de nos inquiétudes légitimes sur des questions aussi essentielles que l'indépendance des rédactions et l'organisation même de l'audiovisuel public, de donner des avis laconiques, sans répondre aux interrogations de la représentation nationale. Si j'étais malveillant, j'y verrais le signe que nos craintes sont ...
Le sous-amendement AC337 vise à garantir l'indépendance éditoriale des journalistes de l'audiovisuel public. Il propose d'ouvrir les conseils d'administration aux élus des sociétés des journalistes formées dans les rédactions. Ces élus, complémentaires des élus du personnel, serviraient de vigie contre les tentatives d'ingérence des actionnaires et du pouvoir exécutif. Ayez la finesse de tolérer des contre-pouvoirs au pouvoir d'un seul PDG pour l'ensemble des médias publics ! Madame la ministre, vous m'avez incité à rester à ma place. J'y suis pleinement quand j'interroge, en tant que parlementaire, la ministre de la culture sur les garanties ...
Lorsque j'observe la tribune, les leçons de cohérence et de constance me paraissent tout à fait appropriées ! Le sous-amendement AC313 vise à doubler la représentation des élus du personnel au sein du conseil d'administration de France Médias et de ses filiales. La représentation des salariés dans les organes de direction est la meilleure défense contre les ingérences politiques et économiques. Les entreprises, notamment celles de l'économie sociale et solidaire (ESS), qui font l'expérience du paritarisme le démontrent au quotidien. Il nous semble que l'audiovisuel public doit montrer l'exemple en la matière.
Le sous-amendement AC335 vise à ce que les dirigeants des filiales de l'audiovisuel public conservent la qualité de président-directeur général, afin que leur autonomie vis-à-vis de France Médias soit préservée. La force de l'audiovisuel public repose, selon nous, sur la diversité de ses programmes et de ses identités. Une gouvernance plurielle est le meilleur rempart contre les ingérences politiques. Dans les médias comme dans le domaine institutionnel, nous croyons plus à l'intelligence collective qu'au culte de la personnalité et préférons le pluralisme et la diversité à l'uniformité et à la verticalité.
L'inscription de ce texte à l'ordre du jour fait honneur à notre assemblée. Beaucoup de Français sont très attachés à la sécurité sociale. Ce trésor donne à notre devise républicaine sa traduction la plus concrète et prouve que Liberté, Égalité, Fraternité ne sont pas que des mots inscrits au fronton des édifices publics. La sécurité sociale, véritable fierté nationale, nous est enviée dans le monde entier. Être patriote, c'est défendre la sécurité sociale, la promouvoir et combattre pour la renforcer. Il est d'ailleurs surprenant, compte tenu de ce qu'elle représente pour notre nation, qu'elle ne soit pas encore inscrite dans la ...